Usurpation de titre

Usurpation du titre de sexologue

Afin d’assurer la protection du public, seuls les sexologues détenant un permis et inscrits au Tableau de l’Ordre sont autorisés à porter le titre de sexologue et à exercer les activités réservées aux sexologues. 

La sexologie au Québec : Une profession réglementée et un titre réservé

La sexologie se distingue au Québec comme étant l’unique endroit au monde où la profession de sexologue est réglementée.

Depuis la création de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec en 2013, le titre de sexologue est réservé exclusivement aux personnes inscrites au Tableau de l’Ordre.  L’OPSQ peut, par résolution du Conseil d’administration, intenter une poursuite pénale pour usurpation du titre réservé de sexologue auprès de toute personne non-membre de l’Ordre qui utilise le titre de « sexologue » ou « sexologist » ou tout autre titre, initiales ou abréviation pouvant laisser croire qu’elle ou il est sexologue.

Les sexologues utilisent leur titre tel quel, c’est-à-dire leur nom suivi du titre « sexologue » (ou « sexologist » en anglais). Pour les sexologues détenant un permis de psychothérapie délivré par l’Ordre des psychologues du Québec, le titre sera mentionné ainsi : « sexologue et psychothérapeute ».

Les sexologues n’utilisent pas les termes « sexologie » ou « sexualité » dans leur titre professionnel. Peu importe le préfixe ou le mot qui le précède, l’utilisation des termes « sexologie » ou « sexualité » dans le titre devrait être un indicateur que la personne n’est pas encadrée par l’OPSQ.

Sexologue ou autre intervenant.e : comment les distinguer pour faire des choix éclairés.

Engouement pour la sexualité humaine et la santé sexuelle

Depuis les dernières années, on constate une multiplication d’intervenant.e.s, ainsi que des créateurices de contenu, abordant la sexualité. Cela témoigne de l'importance de cette dimension essentielle de la santé globale.

Dans ce contexte, plusieurs questions surgissent concernant la qualité du soutien et de l’information :

• Qui consulter ?

• Comment choisir la bonne ressource ?

• À qui s'adresser pour avoir des réponses fiables et professionnelles concernant des enjeux de santé sexuelle? 

En personne ou en ligne, le partage d’informations erronées peut nuire à la santé mentale, relationnelle et sexuelle, notamment en renforçant des mythes et fausses croyances, encourageant des décisions mal éclairées, générant du stress et des préoccupations, perpétuant la stigmatisation et la honte, en plus de compromettre la prévention ou le traitement d’une difficulté ou d’un trouble.

Il est primordial que le public puisse identifier les professionnel.les qualifiés, reconnus et formés pour aborder les questions de santé sexuelle avec compétence, éthique et respect.

Des titres qui portent à confusion

La confusion autour du titre peut entraîner des conséquences nuisibles pour le public et la clientèle. Elle peut créer des malentendus concernant la formation initiale et continue, ce qui peut amener à une incompréhension des connaissances et compétences réelles. En outre, cela peut donner une fausse impression d'adhésion aux valeurs fondamentales de la profession ou de l’engagement à respecter les normes éthiques et déontologiques qui encadrent la pratique des sexologues.

Cette ambiguïté peut non seulement nuire à la confiance du public face à la recherche d’aide professionnelle, mais aussi compromettre la qualité des services offerts, car la clientèle pourrait avoir des attentes erronées par rapport aux qualifications, responsabilités et recours en cas de manquement professionnel.

Certains titres peuvent porter à confusion en raison de leur ressemblance avec celui de sexologue ou parce qu'ils semblent faire référence à la formation en sexologie. Le schéma suivant présente des exemples de titres qui désignent des personnes offrant des services en sexologie, mais qui n’ont pas de permis délivré par l’Ordre professionnel des sexologues du Québec.

Ces personnes peuvent avoir ou non une formation en sexologie. Il est impossible de s’en assurer, car il n'existe aucune norme concernant l’utilisation de ces titres non réglementés. Autrement dit, le cadre légal ne permet pas de différencier un « professionnel en sexologie » d’un « coach en sexualité », puisque ni l’un ni l’autre ne sont encadrés par un ordre professionnel. N’importe qui peut porter l’un ou l’autre de ces titres.

Vous pouvez vérifier l’appartenance d’une personne à l’OPSQ ici et si vous êtes d’avis que celle-ci usurpe le titre professionnel de sexologue ou qu’elle exerce illégalement une activité réservée aux sexologues, vous pouvez faire un signalement en communiquant avec l’Ordre au 438-386-6777 ou sans frais au 1-855-386-6777 ou à info@opsq.org.