Détenir au moins un des diplômes suivants délivrés par l’Université du Québec à Montréal (UQAM) :
1° Baccalauréat en sexologie (B.A.);
2° Maîtrise en sexologie (concentration clinique) (M.A.);
3° Maîtrise en sexologie (recherche-intervention) (M.A.);
Les autres diplômes listés dans les lettres patentes donnent aussi ouverture au permis seulement pour les personnes qui détenaient déjà le diplôme ou qui étaient inscrites au programme avant son entrée en vigueur.
1° Baccalauréat en sexologie (enseignement) (B.A.);
2° Baccalauréat d’enseignement en sexologie (B.A.);
3° Baccalauréat spécialisé en enseignement (sexologie) (B.A.);
4° Maîtrise en sexologie (concentration information en sexologie) (M.A.);
5° Maîtrise en sexologie (concentration information sexologie) (M.A.);
6° Maîtrise en sexologie (concentration counseling) (M.A.);
7° Maîtrise en sexologie (concentration counseling en sexologie) (M.A.).
Ou
Avoir obtenu une reconnaissance d’équivalence de diplôme ou de formation en vertu du Règlement sur les normes d’équivalence de diplôme et de formation aux fins de la délivrance d’un permis de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec.
Ou
Être titulaire d’un diplôme en sexologie, délivré par un établissement d’enseignement universitaire situé hors du Québec, en bénéficiant d’une équivalence de diplôme aux fins de la délivrance d’un permis de sexologue.
Posséder une connaissance appropriée de la langue française conformément aux dispositions du Code des professions du Québec et de la Charte de la langue française, article 35. La Charte reconnaît qu’une personne a déjà cette connaissance si elle a :
Dans les autres cas, une attestation de la réussite de l’examen administré par l'Office québécois de la langue française (OQLF) est exigée.
Toutefois, conformément à la Charte de la langue française, article 37 :
« Les ordres professionnels peuvent délivrer des permis temporaires valables pour une période d’au plus un an aux personnes venant de l’extérieur du Québec qui sont déclarées aptes à exercer leur profession, mais qui ne remplissent pas les exigences de l’article 35 quant à la connaissance de la langue officielle. »
Si la personne candidate est accusée ou déclarée coupable d’une infraction disciplinaire ou criminelle, au Canada ou à l’étranger, l’OPSQ étudiera son dossier avant d’octroyer le permis de sexologue. S’il est convenu que l’infraction a un lien avec l’exercice de la profession, la demande de permis pourrait être refusée. Si la décision du Comité de discipline ou du tribunal n’a pas encore été rendue, l’analyse de la demande pourrait être suspendue.
Un permis est délivré une seule fois et est valide pour toute la durée de la vie professionnelle.
Le permis, à lui seul, n’est pas suffisant pour exercer la profession. Chaque année, les sexologues devront s’inscrire au Tableau de l’Ordre et acquitter les frais requis. Le Tableau de l’OPSQ est un registre officiel des professionnelles et professionnels en règle et est mis à jour régulièrement. Il indique, entre autres, le lieu de travail, la fonction et le secteur d’activité des sexologues.
Pour être éligible à l’obtention d’un permis de sexologue, vous devez satisfaire les conditions de délivrance du permis. Pour faire votre demande de permis, vous devez :
Si vous venez de graduer et que votre diplôme en sexologie n’a pas encore été délivré, vous devez envoyer la version originale de votre attestation de réussite délivrée par le registrariat de l’UQAM dans le formulaire de demande de permis en ligne.
Notez que l’analyse de votre dossier ne débutera que sur réception de ces pièces et de votre paiement. Pour connaître les diverses modalités de paiement de votre cotisation, nous vous invitons à consulter la Politique relative à la cotisation, à l’inscription au tableau des membres et aux frais exigibles.
L’étude du dossier, effectuée après avoir reçu tous les documents et paiements requis indiqués dans le formulaire de demande de permis (incluant la section sur le retour à la profession), permet de déterminer si une formation ou un stage de perfectionnement sont requis.
Le Comité d’admission fera une étude exhaustive de votre demande de permis de sexologue afin d’évaluer vos expériences professionnelles pour lesquelles une formation ou un stage de perfectionnement pourraient vous être demandés. L’imposition d’une formation ou d’un stage de perfectionnement est possible, mais pas automatique.
Les permis de sexologues sont délivrés par le Conseil d’administration de l’Ordre qui se réunit en moyenne chaque 6 semaines à cette fin.
Permis régulier
Être titulaire d’un diplôme en sexologie ou son équivalence reconnue par l’Ordre tel qu’inscrit dans les Lettres patentes. (art. 7 et 8)
Permis nouveau diplômé
La personne qui a obtenu son diplôme reconnu comme donnant ouverture au permis de l’Ordre ou une équivalence de diplôme ou de la formation depuis moins de 4 mois (art. 9 des Lettres patentes). Les 4 mois s’appliquent à compter de la date inscrite sur le diplôme délivré.
Permis retraité
Avoir 55 ans ou plus et ne pas exercer les activités professionnelles visées à l’article 2 des Lettres patentes.
Les sexologues ne peuvent exercer la profession de sexologue sans assurance. L’OPSQ offre un régime collectif d’assurance responsabilité professionnelle. L’adhésion à ce régime est renouvelable annuellement. L’adhésion au régime collectif d’assurance professionnelle de l’Ordre vise à la fois la protection du public et celle des sexologues.
Toutes les informations pertinentes au sujet de l’assurance responsabilité professionnelle des professionnelles et professionels de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec se retrouvent en cliquant ici.
Les sexologues peuvent exercer la psychothérapie et utiliser le titre de psychothérapeute conformément aux dispositions du Chapitre VI.I du Code des professions.
Le bureau du Commissaire à l’admission aux professions est une entité gouvernementale indépendante, rattachée à l’Office des professions du Québec. Le Commissaire à l’admission aux professions reçoit et examine toute plainte concernant l’admission aux professions. Il formule les recommandations qu’il juge utiles. Les recours peuvent viser la tierce partie vers qui les candidates et candidats sont dirigés dans le cadre du processus d’admission, le cas échéant.
En plus de se pencher sur les situations ou sur les problèmes qui sont portés à son attention, le Commissaire à l’admission aux professions observe globalement le fonctionnement des processus d’admission.
Il observe aussi l’accès aux formations et aux stages exigés par les ordres pour la reconnaissance des compétences.
Une personne peut porter plainte à toute étape du processus d'admission, ainsi que contre une tierce partie (autre organisation ou personne impliquée).
Pour connaître les fonctions et les pouvoirs du Commissaire à l’admission aux professions, cliquez ici.