Au Québec, la profession de sexologue est réglementée par le Code des professions du Québec. En ce sens, nul ne pourra prétendre être sexologue, ni utiliser un titre ou une abréviation laissant croire qu’elle ou il l’est, ni exercer une activité professionnelle réservée aux membres de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec, prétendre avoir le droit de le faire ou agir de manière à donner lieu de croire qu’elle ou il est autorisé à le faire, si elle ou il n’est pas détenteur d’un permis valide et si elle ou il n’est pas inscrit au Tableau de l’OPSQ. Voir les devoirs et avantages d’être sexologue.
Le statut de membre de l’OPSQ permet au sexologue de bénéficier de nombreux privilèges et avantages, mais leur impose également des devoirs envers le public et la profession.
Pour obtenir un permis délivré par l’OPSQ, les candidates et candidats doivent répondre aux exigences prescrites par le Règlement adopté en vertu du Code des professions du Québec.
Détenir au moins un des diplômes suivants :
1° Baccalauréat en sexologie (B.A.) délivré par l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ;
2° Baccalauréat en sexologie (B.A.) délivré par l’Université Laval;
3° Maîtrise en sexologie (concentration clinique) (M.A.) délivrée par l'UQAM;
4° Maîtrise en sexologie (recherche-intervention) (M.A.) délivrée par l'UQAM.
Les autres diplômes listés dans les lettres patentes donnent aussi ouverture au permis seulement pour les personnes qui détenaient déjà le diplôme ou qui étaient inscrites au programme avant son entrée en vigueur.
1° Baccalauréat en sexologie (enseignement) (B.A.);
2° Baccalauréat d’enseignement en sexologie (B.A.);
3° Baccalauréat spécialisé en enseignement (sexologie) (B.A.);
4° Maîtrise en sexologie (concentration information en sexologie) (M.A.);
5° Maîtrise en sexologie (concentration information sexologie) (M.A.);
6° Maîtrise en sexologie (concentration counseling) (M.A.);
7° Maîtrise en sexologie (concentration counseling en sexologie) (M.A.).
Ou
Avoir obtenu une reconnaissance d’équivalence de diplôme ou de formation en vertu du Règlement sur les normes d’équivalence de diplôme et de formation aux fins de la délivrance d’un permis de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec.
Ou
Être titulaire d’un diplôme en sexologie, délivré par un établissement d’enseignement universitaire situé hors du Québec, en bénéficiant d’une équivalence de diplôme aux fins de la délivrance d’un permis de sexologue.
Retrait du diplôme - Maîtrise en sexologie (recherche-intervention) (M.A) du règlement sur les diplômes donnant ouverture au permis de sexologue :
Suivant les travaux du Comité de la formation des sexologues, le Conseil d’administration de l'OPSQ a pris la résolution, en date du 12 avril 2025, de demander à l’Office des professions du Québec le retrait de la Maîtrise en sexologie, profil recherche-intervention du Règlement sur les diplômes délivrés par les établissements d’enseignement désignés qui donnent droit aux permis et aux certificats de spécialistes des ordres professionnels.
Cela veut dire que la maîtrise en sexologie, profil recherche-intervention, ne permettra plus à elle seule d'obtenir le permis de sexologue. Toutefois, les personnes ayant déjà les prérequis pour devenir membres de l’Ordre, telles les personnes détentrices d’un baccalauréat en sexologie ou d'une maitrise en sexologie profil clinique, pourront continuer d'obtenir leur permis de sexologue.
Ce type de changement règlementaire comporte normalement une clause de droit acquis permettant à toute personne inscrite au diplôme retiré avant l’entrée en vigueur de la modification de demeurer admissible à l’Ordre avec ce diplôme. Cela signifie que ce retrait s’appliquerait seulement aux personnes qui s’inscriront à cette maîtrise après la mise en vigueur du règlement. Dans le présent cas, l’Ordre n’a pas demandé de déroger à cette habitude. Toutefois, s’agissant d’un règlement publié par le gouvernement du Québec, c’est à ce dernier que revient le dernier mot quant aux mesures transitoires qui seront mises en place.
Pour toutes questions, nous vous invitons à contacter : Info@opsq.org ou christophe.tellier@opsq.org
Posséder une connaissance appropriée de la langue française conformément aux dispositions du Code des professions du Québec et de la Charte de la langue française, article 35. La Charte reconnaît qu’une personne a déjà cette connaissance si elle a :
Dans les autres cas, une attestation de la réussite de l’examen administré par l'Office québécois de la langue française (OQLF) est exigée.
Toutefois, conformément à la Charte de la langue française, article 37 :
« Les ordres professionnels peuvent délivrer des permis temporaires valables pour une période d’au plus un an aux personnes venant de l’extérieur du Québec qui sont déclarées aptes à exercer leur profession, mais qui ne remplissent pas les exigences de l’article 35 quant à la connaissance de la langue officielle. »
Si la personne candidate est déclarée coupable d’une infraction disciplinaire ou criminelle, au Canada ou à l’étranger, l’OPSQ étudiera son dossier avant d’octroyer le permis de sexologue. S’il est convenu que l’infraction a un lien avec l’exercice de la profession, la demande de permis pourrait être refusée. Si la décision du Comité de discipline ou du tribunal n’a pas encore été rendue, l’analyse de la demande pourrait être suspendue.
Un permis est délivré une seule fois et est valide pour toute la durée de la vie professionnelle.
Le permis, à lui seul, n’est pas suffisant pour exercer la profession. Chaque année, les sexologues devront s’inscrire au Tableau de l’Ordre et acquitter les frais requis. Le Tableau de l’OPSQ est un registre officiel des professionnelles et professionnels en règle et est mis à jour régulièrement. Il indique, entre autres, le lieu de travail, la fonction et le secteur d’activité des sexologues.
Les sexologues ne peuvent exercer la profession de sexologue sans assurance. L’OPSQ offre un régime collectif d’assurance responsabilité professionnelle. L’adhésion à ce régime est renouvelable annuellement. L’adhésion au régime collectif d’assurance professionnelle de l’Ordre vise à la fois la protection du public et celle des sexologues.
Toutes les informations pertinentes au sujet de l’assurance responsabilité professionnelle des professionnelles et professionels de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec se retrouvent en cliquant ici.
Les sexologues peuvent exercer la psychothérapie et utiliser le titre de psychothérapeute conformément aux dispositions du Chapitre VI.1 du Code des professions.
Les sexologues peuvent diagnostiquer les troubles sexuels conformément aux exigences du règlement sur une activité de formation pour le diagnostic des troubles sexuels.
Le bureau du Commissaire à l’admission aux professions est une entité gouvernementale indépendante, rattachée à l’Office des professions du Québec. Le Commissaire à l’admission aux professions reçoit et examine toute plainte concernant l’admission aux professions. Il formule les recommandations qu’il juge utiles. Les recours peuvent viser la tierce partie vers qui les candidates et candidats sont dirigés dans le cadre du processus d’admission, le cas échéant.
En plus de se pencher sur les situations ou sur les problèmes qui sont portés à son attention, le Commissaire à l’admission aux professions observe globalement le fonctionnement des processus d’admission. Il observe aussi l’accès aux formations et aux stages exigés par les ordres pour la reconnaissance des compétences.
Une personne peut porter plainte à toute étape du processus d'admission, ainsi que contre une tierce partie (autre organisation ou personne impliquée).
Pour connaître les fonctions et les pouvoirs du Commissaire à l’admission aux professions, cliquez ici.