Le 12 nov. 2022
Présentée par : Maxime Blanchette, travailleur social
Autrices et auteurs de la recherche : Maxime Blanchette, Mathieu Goyette, Jorge Flores-Aranda et Karine Bertrand
Le plaisir, la satisfaction sexuelle et l’intimité lors des relations sexuelles sous consommation de SPA peuvent constituer des effets positifs de la consommation sexualisée de substances et amène la personne désirant arrêter ou réduire sa consommation à devoir se réapproprier sa sexualité . Dans ce contexte, plusieurs auteurs identifient la nécessité de développer des interventions qui ne se limitent pas à la dimension biologique, comme les risques d’infections, afin d’y inclure d’autres dimensions de la sexualité, notamment les dimensions socioculturelle, affective ou psychologique. Ces constats trouvent écho auprès des études de besoins et échanges formels et informels auprès des milieux de pratique œuvrant auprès de cette clientèle.
En s’appuyant sur une revue narrative de la littérature, concernant les interventions qui ciblent à la fois une ou plusieurs dimensions de la sexualité et l’usage de SPA chez les gbHARSAH ainsi que sur une pratique clinique, cette présentation proposera un portrait du plaisir entourant la consommation, des interventions qui tiennent compte du plaisir ainsi qu’un dialogue entourant des pistes d’intervention pour mieux accompagner les gbHARSAH qui souhaitent modifier leur consommation ou les risques qui y sont associés tenant compte de leurs besoins au regard de leur sexualité.
Blanchette, Maxime
Maxime Blanchette est professeur en travail social à l’Université de Québec en Abitibi-Témiscamingue et candidat au doctorat en sciences de la santé avec une spécialisation en toxicomanie à l’Université de Sherbrooke. Travailleur social de formation, il travaille depuis plusieurs années avec des gbHARSAH qui ont une problématique de consommation sexualisée. Son doctorat a pour but d’élaborer des recommandations cliniques en ce qui a trait à l’intervention auprès des gbHARSAH qui ont une consommation problématique de substances psychoactives dans un contexte de sexualité. Ses intérêts d’intervention et de recherche portent sur les liens entre la consommation problématique de substances psychoactives et la sexualité, la diversité sexuelle et de genre et le développement de pratiques innovantes en intervention.